Au moment où j'étais au plus bas
tu m'as remonté le moral.
Toi, frêle oiseau venu te poser sur la barrière,
sachant l'hiver tout proche par
les pelouses blanchies de givre
tu t'es posé et m'as regardé.
Moi l'homme abattu par tant de problèmes,
benins malgré tout, je suis logé, chauffé, nourrit, aimé.
Toi le rouge gorge qu'as tu pour passer l'hiver ?
Tu dois rechercher ta nourriture sous la neige,
affronter le froid glacial sans personne pour t'aider.
Merci à toi rouge gorge d'être venu chez mon amie,
un jour où j'avais le coeur maussade loin des miens
pour me changer les idées de tous les problemès de la vie.
Toi, si frêle, qui chaque matin venais comme pour me saluer
tu m'as fait découvrir tant de volonté et tant de courage.
Merci mon ami l'oiseau de m'avoir rendu ce courage,
cette force de me battre pour remonter,
de pouvoir affronter la dure réalité de la
texte à réflexion
d'Albert Haquenne